Gouttes d'eau scintillantes sur une branche d'arbre, capturant la beauté de la nature après la pluie.

Anxiété

Une femme assise au sol, les mains sur la tête, exprimant une émotion de détresse ou d’angoisse.
Une femme assise au sol, les mains sur la tête, exprimant une émotion de détresse ou d’angoisse.

Rencontrer l’anxiété autrement

Et si l’anxiété n’était pas un ennemi à combattre ?

Elle surgit parfois sans prévenir. Le cœur s’emballe, le corps se tend, la respiration se bloque. Tout semble sous contrôle en apparence, mais à l’intérieur, quelque chose s’agite. Une peur diffuse, une alerte invisible. Vous avez beau vous raisonner, rien n’y fait : le corps ne veut pas se calmer.

L’anxiété est souvent perçue comme un problème à éradiquer. Pourtant, dans l’approche IFS (Internal Family Systems), elle est vue comme la manifestation d’une part protectrice. Une part qui essaie, coûte que coûte, d’éviter la souffrance. Elle anticipe les dangers, prévoit tous les scénarios possibles, croit qu’en restant vigilante, elle pourra tout contrôler. Elle porte en elle la mémoire d’un temps où cette hypervigilance était peut-être nécessaire pour survivre, être aimé, ou simplement tenir bon.

Mais aujourd’hui, ce mécanisme se déclenche même quand il n’y a plus de danger réel. Le corps reste sur le qui-vive, comme si la vie était une menace permanente.
Rencontrer cette part anxieuse, lui offrir écoute et bienveillance, change la relation. Peu à peu, elle découvre qu’elle n’a plus besoin d’être en alerte tout le temps.

Sous la peur, il y a souvent un profond besoin de sécurité, de soutien, de confiance. Quand ces besoins peuvent enfin être accueillis, l’énergie jusque-là mobilisée par l’anxiété se libère.

Et c’est dans cette reconnexion à soi que la vie peut retrouver sa respiration naturelle.

Un homme se tient sur la plage, dans une posture exprimant confiance et liberté.
Un homme se tient sur la plage, dans une posture exprimant confiance et liberté.